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Chiffres de vente (2)

par Pierre Mercklé le 11 avril 2011 · aucun commentaire

dans Non classé

Vertical Bookstore (Michael Cory)Un peu de « crossover blogging », à la manière de ce procédé classique des séries américaines qui consiste à faire apparaître ponctuellement les personnages d’une série dans une autre série, ou bien à continuer dans une série une intrigue commencée dans une autre série, souvent réalisée par le même producteur ou diffusée par le même réseau. Ici, c’est une interrogation inaugurée par mon collègue Baptiste Coulmont, dans un billet intitulé « Chiffres de vente (1) », que je voudrais prolonger, avant de passer le relais à qui voudra : Baptiste indiquait à combien d’exemplaires son ouvrage sur les Sex Shops s’était vendu depuis sa parution en 2008, et était curieux de connaître les volumes annuels de vente des ouvrages de quelques collègues. Dont moi, puisque j’étais directement et nommément interpellé à la fin de son billet : « Pierre (par exemple) combien de Sociologie des réseaux sociaux (1ere édition) as-tu vendu ? »

J’avais commencé à répondre, dans un commentaire du billet de Baptiste, que j’aurais adoré pouvoir fournir un tableau statistique détaillé des ventes annuelles de Sociologie des réseaux sociaux depuis la première édition de 2004… mais qu’après deux heures de recherches infructueuses, j’ai dû me rendre à l’évidence : par complète inadvertance, j’ai dû jeter tous les relevés reçus, et pas plus tard que le week-end dernier, lors du grand nettoyage de printemps de la paperasse accumulée depuis… bref, depuis un moment. Je crois revoir cette pile de relevés, dangereusement proche de la pile des trucs à jeter, et j’ai bien peur d’avoir commis l’irréparable ! Je jure que c’est vrai !

Enfin, pas totalement irréparable, puisqu’en écrivant un mail à Marion, attachée de presse aux Editions de la Découverte, j’ai eu presque instantanément une réponse parfaitement détaillée, que je reproduis donc dans le tableau ci-dessous :

Sociologie des réseaux sociaux

Soit en moyenne environ 850 exemplaires par an, avec des variations importantes suivant les années, en partie occasionnées par les retirages (en 2007), et les rééditions (en 2011). Ce qui peut se représenter graphiquement de la façon suivante, en figurant l’année 2011 en transparence, parce que celle-ci est loin d’être achevée, et que le chiffre n’est donc encore que provisoire :

Sociologie des réseaux sociaux

J’ai demandé au Ministère de la Culture les chiffres correspondants pour L’enfance des loisirs, et j’aurais certainement la réponse jeudi, mais Edwige, qui est la responsable des publications au DEPS, me prévient déjà que ces chiffres ne peuvent être que provisoire, puisque la parution est très récente. De plus, le système français des offices autorise les libraires à retourner les ouvrages jusqu’à trois mois après leur mise en rayon, ce qui fait qu’il faut interpréter très prudemment des données mensuelles de moins de trois mois, qui sont plutôt des chiffres de « mises en place » que des chiffres de vente. Cela doit d’ailleurs valoir aussi pour les chiffres de la nouvelle édition du « Repères » sur les réseaux pour les mois de février et mars dans les tableaux ci-dessus…

Bon, cela dit, les chiffres qu’Edwige me communiquera jeudi (et que j’ajouterai aussitôt dans un « edit » à la suite de ce billet) risquent tout de même bien de ne pas faire mentir beaucoup le constat de Baptiste selon lequel « les manuels sont plus vendeurs » que les ouvrages de recherche… Mais peut-être la parution, dans quatre jours, du prochain numéro du magazine Sciences Humaines va-t-elle venir changer la donne ? Il est intitulé « Le monde des ados » et comporte un dossier de 29 pages consacré à notre livre ! De quoi nous rendre riches et célèbres ?… Vous le saurez dans un prochain billet, que pour continuer la série je n’aurai qu’à intituler « Chiffres de vente (3) »…

[edit]

15/04/2011

Ca y est, Edwige, la responsable des publications du DEPS, m’a communiqué les chiffres de vente de L’Enfance des loisirs : les ventes sont, à la date d’aujourd’hui donc, de 247 ouvrages. Et elle me rappelle que ces chiffres ne sont absolument pas comparables aux relevés annuels de comptes fournis par d’autres éditeurs, dans la mesure où ils ne correspondent qu’à quatre mois de commercialisation de l’ouvrage. Edwige rebondit sur la question que je posais à la fin du billet, et propose donc de mesurer à nouveau les ventes dans quelques temps, pour évaluer le possible effet du long dossier de Sciences Humaines paru hier, et consacré au livre. D’accord ! Rendez-vous dans quelques semaines !

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